jeudi 19 mai 2011

Karma is a bitch

Ça faisait longtemps ? Je sais. Mais c’est la fin de l’année, on a tous nos échéance, et pour tenir ce blog, contrairement à beaucoup de tocard(e)s, je ne suis pas payé, donc bon… M’enfin, soyez soulagé, je suis de retour, au moins pour quelques temps.

Vous avez l’impression que le monde ne tourne pas rond en ce moment ? Que les injustices au nom de la justice s’enchainent, les dépouilles sont jetées à la mer, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Et dans ce monde capitaliste où la rareté fait le prix,  il n’est pas rare que la véritable justice s’exerce sous un sceau qui dépasse le pouvoir des mains de l’homme. « Karma is a bitch ». Oui, le Karma est une vraie garce, rancunière et capable d’une prose presque biblique lorsqu’elle dépose de sa plume  ses mots sur des pages jaunies par le temps, que l’on croyait inutilisable.

A l’échelle minime du ballon rond, cela donne à peu près ceci : 

« Par pêché de vantardise, Gregory Coupet fauta. Souffrant de maux sévères au genou, ce fut des gradins de l’arène de Parc des Princes qu’il vit son second laisser franchir maladroitement le ballon de foot dans les filets de son armée bleus.  Loin de réconforter son jeune homologue, déjà en difficulté dans les rangs de la section du PSG, Gregory ajouta au malheur public du jeune gardien au cheveux grisonnant répondant au nom de Mickael Landreau, en disant ceci : « je pense que je l’aurais arrêté ». Gregory, s’il ne tua point par l’épée, et s’évita donc à mes yeux un châtiment immédiat, sera puni, en temps, et bien entendu, en heure. »

Voilà, 4 ans plus tard, Coupet se retrouve face à Landreau. Et le voilà qui sur la frappe du binational Obraniak, ce joueur monstrueux, remplaçant à Lille, sur les tablettes des plus grands clubs, que nous échangerions volontiers contre d’autres binationaux qui ne le sont plus puisqu’ils nous ont choisi – Nasri, Ben Arfa – Greg se troue. Ou s’il ne se troue pas, il nous offre une situation de « je pense que je l’aurais arrêté ».  Finir sa carrière là-dessus… Merde. Et pour mieux le narguer, le Karma lui a laissé la possibilité de sortir un pénalty, la frustration étant après la culpabilité le pire des sentiments. Karma is a bitch.

Parler de Domenech et du Karma, est-ce nécessaire ? Je passe à autre chose.

Bientôt la finale de la Ligue des Champions. Barcelone – Manchester United. Forcément, Barcelone est favori, le club catalan, d’après Cruyff – penseur à la pensée unique donc souvent contestable que l’histoire a rendu incontestable -  a imposé une telle domination sur les 3 dernières années, une hégémonie - ce sont là ses mots – sans équivalent en Europe. Cette finale est donc « l’apogée » de la Pep team. Bon, moi je sais qu’en général, après l’apogée vient la chute, je suis curieux. Curieux de voir cette finale entre ce Barça si extraordinaire et cette équipe anglaise là qui joue en rouge. Manchester c’est ça ? Cette équipe qui vit sous l’hégémon catalan, comme tant d’autres, cette équipe qui… mais attendez ! Manchester, ce n’est pas l’équipe qui après ce match aura participé à 3 des 4 dernières finales de Ligue des Champions – une de plus donc que le Barça ? Ce n’est pas cette équipe championne d’un championnat autrement plus relevé que la Liga ? Ce n’est pas cette équipe dont les qualifications en finale ne souffrent aucune contestation, ne soulèvent aucune question ? Je suis curieux de voir cette finale, et je me dis que si le Karma fait bien les choses, Alvès se fera expulser pour rien, Vidic sauvera les siens d’une main dont il a le secret, Mascherano donnera la victoire à Manchester sur un csc façon ISMAËL Valérien. Karma is a bitch. Qu’on me taxe d’anti-ceci, d’anti-cela, s’il sévit, j’en serai ravi.

Junichi.

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