jeudi 17 février 2011

Le jour d'après



Que la nuit fut bonne et douce, après cette victoire facile des gunners. Je plaisante pour le facile. Mais ma nuit fut réellement bonne et douce. Ne pas voir facebook ou twitter inondés des statuts et tweets de footix qui trouvent juste tendance de supporter le Barça, et qui seraient capable de supporter le Real si la tendance s'inversait, non ça c'était génial. Et puis je n'aime pas le Barça, cette idée que si on aime le football, il faut aimer ce club. Question de goût. On peut trouver une blonde belle mais préférer les brunes sans être montré du doigt, non? Moi, je n'aime pas les blondes, je préfère les brunes. Question de goût. Et puis cette image géniale d'Arshavin qui célèbre son but, maillot sur la tête pour montrer un t-shirt sur lequel apparait une photo de lui en train de célébrer un but... Priceless.

Je ne vais pas résumer le match. Il s'est passé à peu près comme je l'avais envisagé dans l'avant-match, avec une possession de balle catalane. Le deuxième but d'Arsenal est typiquement ce qui avait été annoncé. Le premier rideau effacé, et Barcelone se voit obligé de défendre à 3. Je pense que tout le monde l'a vu – le match - , et pour ceux qui l'ont manqué, tant pis pour vous, vous avez raté quelque chose! Il paraît que le Barça a fait à la louche 200-250 passes de plus qu'Arsenal. Chouette. Il paraît qu'Arsenal a plus frappé au but et plus cadré que le Barça. Chouette également. Libre à chacun de choisir son camp. Emmanuel Petit nous informe aujourd'hui que le but marqué hier par le Barça « va peser lourd au retour ». Merci Manu, à la prochaine. Barcelone reste le grand favori, mais la configuration n'est plus vraiment la même. Arsenal peut se qualifier sans gagner au Nou Camp, ce qui est une évolution notable par rapport à l'an passé. Arsenal jouera certainement sans Sylvestre, et a priori sans Denilson, Bendtner, Rosicky et Eboué au coup d'envoi, ce qui est une évolution non-négligeable. Arsenal jouera surtout avec l'idée, la foi qu'ils peuvent le faire, et ça c'est une révolution.


Junichi.

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