mercredi 30 mars 2011

Ma première fois...



Aussi étonnant que cela puisse paraître, j'ai vécu hier mon premier match au Stade de France. Habitué à mon antre de l’Abbé Deschamps (également appelée par les puristes « le Théâtre des Rêves »), je fus immédiatement saisi par l'immensité de l'édifice et dans ma tête surgirent ces mots : « wahou ça c'est un grand stade ! »... Tellement grand que j'avais l'impression d'assister à un match entre fourmis blanches et fourmis bleues - et en l'occurrence ces fourmis ne fournissaient pas trop de spectacle, mais... là n'est pas le débat.

Du spectacle par contre il y en avait dans les tribunes, lorsque les sifflets du Stade de France tentaient d'étouffer les encouragements d'un petit contingent de supporters Croates ou, lorsque des avions s'envolaient au dessus de ma tête comme si des milliers de Ribéry s'amusaient à savoir lequel d'entre eux confectionneraient le bout de papier le plus aérodynamique possible.

Toujours plus concentré par ce qu'il se passait dans les tribunes plutôt que sur le terrain, j'assistais médusé à ce que mon camarade Junichi nomme la « ola de la 25ème minute »... moi qui pensais qu'une ola était lancée lorsque le public était conquis par le jeu de son équipe... soit. Après tout on n'est pas obligé de connaître le football pour assister à un match.

Mais en tant que passionné de foot, je me posais une question à moi même « pourquoi je ne vibre pas ? » La qualité du jeu n’est pas assez bonne pour que je m'emballe ? La frustration de la coupe du monde 2002 est elle toujours présente ? Après tout ce n'est qu'un match sans enjeu donc pourquoi s'enthousiasmer ?

Ne trouvant pas les réponses à ces questions j'allumais la radio et  finissais ma soirée sourire aux lèvres sur ces belles paroles de Ribéry : « quand j'ai entendu les supporters crier mon nom ça ma beaucoup fait du bien. »

Malela.

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